Vous avez la passion du vol, et le pilotage d’avion ne vous suffit pas pour faire le plein d’adrénaline ? Alors découvrez un autre type de simulateur de vol que les nôtres : le simulateur de chute libre. Cette expérience totalement extraordinaire vous permet de ressentir les sensations de la chute libre dans un environnement fermé, comme une énorme soufflerie. Et nous vous présentons un nouveau complexe qui vient de s’ouvrir en Espagne – le Windoor Real Fly – à la frontière espagnole. Cela devrait séduire de nombreux français passionnés de chute libre. Windoor RealFly, cette société proposant un simulateur de chute libre que nous avons testé, se contente de répéter que le simulateur de vol « est une réalité grâce à un projet international disposant d’un investissement de capital russe de quelques huit millions d’euros ». Un peu vague. Circulez, y’a rien à voir, répond l’agence de communication si encline à nous relancer quand il s’agissait du voyage de presse organisé pour visiter les installations. A notre tour, donc, de relancer. Par mail, par téléphone, à plusieurs reprises en l’espace d’une dizaine de jours. Avec pour seule réponse : « nous avons peu d’informations concernant les investisseurs et encore moins des informations d’ordre financier, nous savons juste que les fonds à l’origine de la construction de la structure sont russes ». Face à notre insistance, l’agence de communication promet de se renseigner et de nous fournir une réponse plus précise. Ce ne sera jamais le cas. Un mauvais choix qui peut laisser place à toutes les rumeurs.
Sur le site internet de Windoor RealFly, il est précisé que « l’entreprise Freezone est la promotrice de deux autres simulateurs de vol à Moscou depuis 2007 ». Ce qui permet de connaître le nom de l’entreprise : Freezone. Celle-ci existe en Espagne, avec un adresse officielle à Benidorm… et une activité à Empuriabrava, avec un capital de 2 millions d’euros depuis le 14 février 2012, contre 3 000 euros à sa création le 16 décembre 2009. Depuis ses débuts, cette entreprise a un fondé de pouvoir, Rico Castro Constancio. Ce dernier intervient dans plusieurs autres entreprises. Depuis janvier 2009, il est administrateur de Contabilidad Impuestos y Nominas, une entreprise au capital de 3 000 euros, dont le rôle est d’offrir des « services aux microentreprises », en particulier pour gérer les relations avec les différents organismes officiels. Rico Castro Constancio était aussi jusqu’à fin novembre 2012 d’une société, Asesores Mare Nostrum. Depuis août 2011, il est aussi administrateur de La Primera Huella Inversiones (littéralement « La première trace investissement »), un promoteur immobilier au capital de 360 000 euros. Et depuis novembre 2012, il est enfin fondé de pouvoir de Sagasti-Blanco, une société qui exploite, semble-t-il, un restaurant à Alicante. Pour en savoir plus : http://www.windoor-realfly.com/